Design et religion: osmose, utopie ou mirage ?

Projet issu d’un workshop de Catherine Geel à l’ENSAD en collaboration avec Constance Martin, Agathe Revaillot, Suzel Saur et Quentin Vaxelaire.

2018


Ce corpus a comme sujet le lien entre le design et la religion. L’objet de cette étude met en émergence un argumentaire du XXe siècle
à nos jours et révèle les liens entre le design
et la spiritualité dans différentes sociétés. Ce corpus présente une manière spirituelle de voir le design. Les notions “osmose”, “utopie” et “mirage” prennent tout leur sens en instaurant, non pas une rupture, mais en tissant l’histoire du design sous le prisme de la croyance et de la spiritualité.

Pour autant les termes “religion” “croyance” et “spiritualité” ne vont pas de soi avec le design, mais leur proximité interroge la position du designer, son travail et nous mêmes.
Ce corpus s’attache à comprendre comment on instaure une vision du design spirituel.

Design et religion: osmose, utopie ou mirage ? Nous prenons appui sur des textes de

designers, penseurs et ethnologues qui interrogent les constructions du monde du design par le biais de ce qu’il produit, et la manière dont les objets ou les designers sont perçus et/ou se perçoivent.

Méthodologiquement, l’argumentaire est construit autour de trois axes, le premier s’intitule “Osmose” : il s’agit d’une symbiose entre le design et la religion qui permet de créer un lien social.

Le second “Utopie” traite de comment l’objet s’humanise et devient Dieu.

Le troisième “Mirage” critique la place du designer et évoque comment le capitalisme a participé à l’émergence d’un nouveau dieu : le tangible.

Au gré des textes nous faisons l’analyse de la question du lien entre spirituel, croyance, attachement culturel et design.
Le texte est édité sous la forme d’un apocryphe qui fait référence à la bible catholique.

Une édition est accompagné par un ensemble de quatre affiches avec des citations des auteurs présents dans le corpus. La superposition crée une vue d’ensemble sur le sujet. L’ordre est libre à nous selon notre point de vue.

Tous les éléments sont imprimés sur le calque pour démontrer la complexité de la vision de sujet ainsi son aspect multidimensionnel.